De l’intérêt de trouver une carte, et ses données
(suite du billet La carte, plus que la superposition des couches)
La directive Inspire ne vise pas seulement la publication de couches élémentaires parmi lesquelles chacun pourrait faire son marché et superposer celles qu’il veut. Ce n’est pas seulement un jeu de Lego. Il s’agit aussi de favoriser la publication de données publiques qui aient du sens et apportent une plus-value en termes d’information.
Donc toute carte créée par une autorité publique doit être « trouvable » sur Internet, grâce aux métadonnées obligatoires qui doivent décrire aussi bien les services qui permettent de la visualiser que la série de données qu’elle représente. Et ces métadonnées doivent être cataloguées.
Et toute série de données créée par une autorité publique doit faire l’objet d’un service de visualisation (WMS ou équivalent), donc d’une carte.
Mais au-delà de ces principes, il reste effectivement à voir comment on peut concrètement permettre la visualisation de la carte (et le téléchargement de la série qu’elle représente). La piste des services d’appel de services, du WMC et au-delà des OWS Contexts semble intéressante, mais il reste à l’approfondir. L’application Prodige utilise déjà de tels procédés, en respectant Inspire : une carte n’est constituée que par le rassemblement de couches, mais la série correspondante fait bien l’objet de métadonnées et la carte est visualisable par un appel à chaque couche.
Une réflexion va être lancée sur ce sujet, dans le cadre d’un nouveau groupe de travail du CNIG.
Tags: carte, généralités, INSPIRE